Les tampons ont été tenus responsables du syndrome du choc toxique, créant de nombreuses polémiques autour de lui. On lui a reproché tout un tas de trucs et notamment la composition plus que douteuse des morceaux de coton qu’on se fourre dans le vagin, potentiellement chimique et dangereux dans la santé.
Si bien que la plupart des nanas se sont dit : fini les tampons, maintenant je passe à la cup. C’est en silicone, c’est plus économique, c’est réutilisable, lavable… Bref ! Vive la cup ! Sauf qu’une étude parue, début juillet montre que ce ne sont pas les tampons qui sont en cause de ce syndrome et même qu’il y a de plus fortes chances de le développer en portant une cup.
Le responsable c’est le staphylocoque doré dont 30 % de la population sont porteuses. Il peut se loger dans différents endroits comme le nez, la gorge ou la peau, mais pour 10 à 20 %, des femmes pas de bol, il a élu domicile dans leur vagin. C’est la stagnation du sang durant les règles qui peut provoquer le SDT en libérant des toxines et créant une réaction rapide de la part du corps qui peut se révéler grave, voire mortel.
Donc, on peut tout aussi bien avoir un SDT avec un tampon qu’avec une cup. Il semblerait même que la cup favorise davantage la croissance du staphylocoque et de la libération de ses toxines parce qu’il y a une arrivée d’air et donc une présence d’oxygène plus importante, contrairement au tampon qui ne stimule pas la libération des toxines.
Dans tous les cas, le meilleur moyen pour ne pas que ça t’arrive c’est de pas porter ta cup ou ton tampon plus de 4 heures (grand max 6 !) et d’éviter d’en porter la nuit. Pense également à te laver les mains avant (et après, c’est bien aussi !) ainsi qu’à prendre des produits qui ont été testés et qui correspondent aux normes européennes. Si tu suis bien ses règles, tout devrait bien se passer 🙂