Devenir adulte, ça veut dire quoi ?

Devenir adulte, ça veut dire quoi ?

Pourquoi ? Pourquoi doit-on grandir ? Les adultes ont l’air trop sérieux… Quoique… ils font ce qu’ils veulent. Mais ça signifie quoi faire tout « ce qu’ils veulent » ? Après tout, c’est peut-être un piège…

Devenir adulte présente des bons côtés, comme sortir quand on veut, s’acheter ce que l’on veut… Mais aussi des mauvais côtés comme assumer ses conneries, payer des impôts… L’un dans l’autre, pourquoi pas. Cela nous donne beaucoup plus de liberté, mais aussi plus de responsabilités et c’est bien ces responsabilités qui nous font flipper.

 

Tout d’abord, c’est quoi assumer ?

Selon le dictionnaire, assumer ça signifie : « Se considérer comme solidaire d’une situation ou d’un acte et en accepter les conséquences ». On ne peut plus trouver quelqu’un sur qui rejeter la faute !

Parfois, il nous arrive de décevoir les autres, que ce soit nos amis, notre famille ou bien notre petit(e) copain/copine. Quand on est gosse, c’est facile, on ne contrôle pas tout, on teste les limites, on cherche à savoir jusqu’où on peut aller, alors c’est par rapport aux réactions des autres qu’on ajuste notre propre comportement. Mais quand on est adulte, on est censé connaître ces limites, ce qui est bien ou mal. Pourtant, personne n’est parfait et des conneries, on continuera à en faire. On peut se tromper. Dans ce cas, il faut le reconnaître et non le nier, « accepter les conséquences » et prendre conscience de l’ampleur de ce que l’on a fait. C’est à ce moment-là qu’on devient adulte, quand on est capable d’assumer, d’avouer qu’on a mal agi, qu’on cherche à se rattraper, à bien faire, à se faire pardonner sans se porter en victime ni en se culpabilisant.

On dit souvent : « Faute avouée, à moitié pardonnée ». Cette phrase ne signifie pas d’aller simplement voir la personne à qui l’on a fait du tort et lui avouer que c’est nous. C’est surtout faire ce qu’il faut pour atténuer la blessure qu’on a pu lui faire et en atténuer les conséquences négatives.

Mais assumer, c’est aussi pouvoir s’assumer soi-même. Ça ne paraît pas évident, pourtant les autres ont l’air d’y être parvenus.

Mais attention, pas assumer ce que les autres veulent voir de nous, mais comment nous souhaitons être au plus profond de nous. S’assumer, c’est pouvoir être à l’aise avec qui nous sommes, notre façon de nous habiller, notre façon de parler, de rire avec nos potes, face aux décisions qu’on peut prendre… Si nous manquons de confiance en nous, que nous doutons, rejetons qui nous sommes, alors nous ne pourrons pas utiliser 100% de notre potentiel. Quand on devient adulte, c’est justement le moment pour nous de nous réaliser, d’accomplir nos rêves et nos objectifs, car nous en avons enfin les moyens. Et ça, je ne veux pas dire, mais ça paraît quand même vachement chouette.

 

Assumer qui on est pour être libre !

Il suffit de voir tous ces adultes qui se baladent comme si de rien n’était, alors que nous on a quand même tendance à vérifier que l’on correspond à une norme, qu’on est bien ceci, ou bien cela. Ça donne assez envie quand même d’être libre. On a souvent hâte d’être adulte d’ailleurs. Et pourtant, on ne prend pas le temps de profiter pleinement de notre vie d’ado. On est persuadé que cela consiste à multiplier les expériences comme boire, fumer, etc. Comme les adultes en fait. Il est si facile de zapper le plus important et le plus difficile : regarder au plus profond de nous-mêmes qui l’on est et qui l’on souhaite devenir. Ca pousse souvent à voir des trucs que l’on n’aime pas de nous, ou de revivre ce qui nous a fait mal, mais il est essentiel de passer par là pour devenir un adulte équilibré et bien dans sa peau.

Ce long processus ne s’acquiert pas en deux secondes, mais il nous permet de devenir la personne que nous voudrions être. S’assumer pleinement demande beaucoup de temps et c’est à cela que sert l’adolescence. On teste plusieurs personnalités, plusieurs comportements et on voit lequel nous sied le mieux. Ce qui est merveilleux, c’est que l’on a encore quelques années pour apprendre à le faire, l’adolescence allant de 13 ans à 20 ans environ. Il n’y a pas de moment bien défini qui nous permet de dire « ça y est, je suis adulte » ou « cette fois, j’en suis sûre je suis adulte ». On continue de grandir et de mûrir, d’avancer, avec toujours pour objectif d’être heureux. Alors finalement, inutile d’angoisser de devenir des adultes, ça se fera naturellement et pour le mieux !

Je conclurai sur une citation de Oscar Wilde qui en dit long : « Soyez vous-même. Les autres sont déjà pris. »

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