Un vaccin contre le papillomavirus pour les hommes

Un vaccin contre le papillomavirus pour les hommes

Le Gardasil, ça te dit quelque chose ? Si t’es une fille, très probablement. Il s’agit du vaccin proposé aux jeunes filles entre 11 et 19 ans en prévention contre le papillomavirus. Tous ces mots peuvent te sembler obscurs. D’ailleurs, si tu l’as fait, tu as peut-être simplement compris les mots « vaccins », « papillon quelque chose virus » et « cancer du col de l’utérus ». Pour faire simple, le papillomavirus est un virus sexuellement transmissible qui touche la peau et les muqueuses et peut évoluer en cancer. Depuis le 24 avril 2017, il est également proposé aux garçons homosexuels.

80 % des femmes sont exposées au papillomavirus au cours de leur vie, ce qui n’est pas rien ! Mais le papillomavirus, ce n’est pas un truc réservé qu’aux nanas (on a déjà bien assez de nos règles et de la pilule…). Dans le cas des mecs, c’est pas le cancer des ovaires qu’ils peuvent chopper — puisqu’ils n’en ont pas —, mais de l’anus. Ce virus étant transmis lors de rapport sexuel, ce sont les hommes homosexuels qui sont visés par ce vaccin préventif. Ils sont 20 fois plus susceptibles de le contracter qu’un homme hétérosexuel.

Le 24 avril de cette année le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) a mis à jour le calendrier des vaccins. Désormais, les hommes homosexuels peuvent également se faire vacciner du papillomavirus jusqu’à leur 25 ans. Comme pour les filles, il est recommandé de le faire avant le premier rapport, mais il n’est pas toujours évident de connaître immédiatement son orientation sexuelle.

Pour te faire vacciner, tu peux te rendre chez ton médecin (remboursé à 70 %) ou dans un centre de dépistage qui te le fera gratuitement. Il y a 3 vaccins à faire à 0 , 2 et 6 mois d’intervalle, alors ne soit pas tête en l’air et ne loupe pas tes RDV, sinon ils ne seront pas efficaces et il faudra tout recommencer (bien relou !). Le Gardasil protège des types de papillomavirus les plus fréquents et permet également de se prémunir contre les condylomes (verrues génitales), ainsi que le cancer (beaucoup plus rare) du pénis. Même si ça te semble un peu décalé et loin parce qu’on prononce le mot “cancer”, n’oublie pas que ce virus est hyper répandu !  Alors ça vaut donc le coup de le faire, non ?

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