Comment sortir de la jalousie maladive ?

Comment sortir de la jalousie maladive ?

« Elle a trop de chance, elle est hyper à l’aise avec des personnes qu’elle ne connaît pas, elle est super populaire. J’aimerais trop être à sa place », « Je suis dégoûté, il peut s’acheter plein de fringues de marque, moi, j’ai pas les moyens, il a trop de chance »… Il y a beaucoup de phrases de ce type qu’on pense tout bas. Et ce sont des symptômes de la jalousie. On est tous un peu jaloux, mais parfois ça nous bouffe, c’est maladif parce que ça devient constant et qu’on arrive plus à contrôler. Alors, comment sortir de la jalousie maladive ?

 

La jalousie, c’est quoi ?

La jalousie, c’est l’envie de ce qu’est et/ou à l’autre, on peut envier un ou une ami(e), parfois à tel point qu’on peut avoir envie de le ou de la supprimer. Mais on peut aussi être jaloux ou jalouse en amour : des relations de notre mec/nana, par peur de le perdre mais aussi de notre mec/meuf. En fait, on a l’impression qu’on nous prend quelque chose. On vit un sentiment d’injustice : on nous enlève ce qui nous est dû. Ton mec ou ta nana prend du temps avec ses potes, et t’as l’impression que c’est du temps en moins qu’il ou elle passe avec toi.

 

Pourquoi on a mal quand on est jaloux(se) ?

On a l’impression qu’on nous a enlevé quelque chose parce qu’on n’arrive pas à faire confiance à l’autre. Faire confiance à l’autre, c’est difficile, il faut lâcher et croire en ce que l’autre nous dit, et accepter qu’il ait un jardin secret, qu’il se confie à d’autres personnes. Ça ne veut pas dire qu’il nous rejette et nous oublie. On peut aussi être jaloux(se) directement de son copain ou de sa copine : jaloux(se) de ses réussites, de son épanouissement professionnel et/ou amical, de ses talents…

En réalité, c’est parce qu’on n’arrive pas à se faire confiance. On ne croit pas en ce qu’on est, en ses talents, ses capacités, et surtout dans le fait qu’on peut être aimé tel(le) qu’on est. Du coup, on a constamment besoin d’être rassuré(e), ce qui peut amener à bouffer l’autre, à le harceler de questions quand il sort, savoir avec qui il est, dès qu’il fait quelque chose lui demander avec qui, aller jusqu’à fouiller son téléphone ou son Facebook, et zyeuter son portable dès qu’il reçoit un SMS. Une situation vraiment pas agréable ni pour lui/elle ni pour toi !

 

Pourquoi a-t-on mal quand on est jaloux ?

On a mal parce qu’on se mésestime. On a l’impression d’être une pauvre merde et à cause de ça, on a peur d’être remplacé. Du coup, on s’accroche à l’autre en ayant peur d’être abandonné et ça amène à être dépendant affectif. On fixe toute notre attention sur l’autre et sa vie perso, plutôt que de s’occuper de nous et de notre vie. On ne prend pas le temps de profiter de ses relations, trop préoccupé par ce que son copain ou sa copine est en train de faire, on ne pense pas à s’épanouir dans des choses qui nous plaisent.

 

Comment sortir de la jalousie alors ?

– Déjà, il faut apprendre un brin l’égoïsme en pensant à toi, en prenant soin de toutes les strates de ta vie : ton corps, ta vie sociale, tes études. Ça te fera le plus grand bien !

– Laisse le/la sortir avec ses amis. Mets ton téléphone de côté, ça te permettra aussi de te « désintoxiquer ». Et au lieu de rester fixé sur le fait qu’il est avec des potes, fais de même de ton côté, profite de ce temps pour faire des trucs que tu ne fais pas habituellement. Montrer à l’autre qu’on le laisse libre, c’est une véritable preuve d’amour.

– Réalise les projets auxquels tu penses depuis longtemps et que tu n’as jamais pris le temps de réaliser ou de continuer. Ça va t’épanouir et te faire penser à autre chose.

– Parles-en aussi avec tes amis qui sauront te soutenir pour t’aider à travailler dessus.

 

Quand la jalousie s’accentue, c’est le signe le plus clair de la perte de notre singularité, de ce qu’on est. On pense qu’on n’a pas de valeur. Le médicament à ça, c’est de reprendre au fur et à mesure l’estime de soi grâce à ces quelques conseils. Laisser l’autre libre ne l’éloigne pas de toi. Au contraire, ça lui donne envie d’être avec moi. Et ça lui rappelle pourquoi c’est avec toi qu’il/elle est.

Vous aimerez aussi

Laisser un commentaire