Les émotions ont-elles un genre ?

Les émotions ont-elles un genre ?

Des émotions, on en a tous, qu’on soit un mec ou une nana. Mais, pourtant, à un garçon qui pleure, on aura tendance à dire : “T’es qu’une femmelette ! Tu pleures comme une fille”, et à une fille plutôt déterminée et courageuse, qu’elle “a des couilles”. Ces expressions avec un fond de mépris, attribuent clairement telle émotion soit à la femme, soit à l’homme. Peut-on dire que les émotions ont un genre ? Que telle émotion est féminine, et telle autre masculine ?

Plus de 6 personnes sur 10 pensent qu’il existe des caractéristiques propres aux filles et d’autres propres aux garçons. La culture, et principalement l’éducation sont responsables de ces attributions d’émotions à l’homme ou à la femme. Aux petits garçons on pouvait, et on peut encore, entendre dire : “on ne pleure pas quand on est un garçon”. Pour quelle raison au final ? Parce que c’est comme ça ? On dit que la femme est plus sensible, plus émotive, et que l’homme a tendance à être froid et distant. Pourtant, par exemple, des hommes sensibles, on en voit, et pas seulement chez les homosexuels, ou les artistes. La réalité c’est que ces émotions elles sont là. On n’y peut rien, ce sont des réactions spontanées. Par contre, ce que l’on peut apprendre c’est à les gérer, parce qu’elles arrivent parfois au mauvais moment et peuvent avoir un impact négatif sur notre travail ou nos relations.

Là où l’on peut constater des différences entre homme et femme, c’est dans l’expression des émotions. Par exemple, on ne pleure pas pour les mêmes raisons. Certains montrent leur peine, d’autres non. Comme si certaines émotions c’était la honte de les montrer, parce qu’elles entâchent notre ego et l’image que nous voulons renvoyer aux autres. Les mecs, les nanas adorent les gars qui pleurent ! Elles sont touchées par la sensibilité. La raison de l’extériorisation de ses émotions ne dépend pas forcément de l’éducation, mais peut être liée à l’orgueil, l’amour excessif de soi-même. Les émotions, étant des réactions spontanées, même si l’éducation force à bloquer ces émotions, on ne peut pas toujours tout contrôler. Il nous est sûrement déjà arrivé à tous de pleurer de joie à la victoire d’une compét’ de sport, ou de tristesse quand on perd une personne à qui on tenait beaucoup. On connaît tous le stress des exams et l’angoisse des résultats… 

En réalité, là où éventuellement tout le monde pourrait tomber d’accord, c’est ce qu’on appelle “anima” et “animus”. L’animus est la partie masculine présente chez la femme, l’anima la partie féminine chez l’homme. Nous aurions donc une partie féminine et une partie masculine en nous. Soit les deux sont équilibrées, soit l’une est plus développé que l’autre. A partir du moment où l’homme et la femme sont différents physiquement, cela laisse penser, qu’il y aurait d’autres différences que biologiques, mais qui reposent également dessus. Par exemple, les filles sont particulièrement émotives, avant et après, ou pendant, leurs règles parce qu’à ce moment-là, il y a un grand chamboulement hormonal en cours.


En ce qui concerne les émotions, il vaut mieux éviter de voir les choses en termes de positif ou de négatif, mais de différent. Ça change tout, et c’est quand même beaucoup plus rassurant ! Et c’est génial, homme et femme on a des choses à s’apporter et à s’apprendre. Autre point : il est important d’apprendre à gérer ses émotions pour ne pas qu’elles nous mettent dans la confusion vis-à-vis de notre jugement, de nos prises de décisions, de nos choix.

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