“Hé ! Hé ! Hé Madmoizelle ! … Madmoizelle ! … Psssst ! Psssst ! Pssst ! Madmoizelle !” Ces onomatopées-là tu as sûrement déjà dû les entendre au moins une fois malheureusement. Et même si onomatopée ça sonne joli et érudit, on sait que ça c’est pas un bonjour du moment. Le harcèlement de rue est devenu le lot de plus en plus de filles et de femmes. Peu importe leur âge, leur manière d’être habillée, l’heure de la journée, leur quartier… Tout simplement parce qu’elles sont des femmes considérées comme “chair fraîche” par ces “forceurs, énergumènes, petits chiens de la casse”.
C’est la youtubeuse Shera Kerienski qui le dit dans sa vidéo “T’es bonne ! (Le harcèlement de rue)”, un sujet qui lui tient vraiment à coeur. Elle nous parle des suiveurs, insistants, violeurs du regard, frotteurs, et tout ce qu’ils font de grave, d’incohérent, de non sens, et les souffrances que cela entraîne chez leur victime, peu importe le degré de gravité : méfiance, paranoïa, angoisse, solitude face à la violence…
Et le message derrière tout ça : peu importe qui elle est, sa manière de penser, son apparence physique, sa manière d’être habillée… Toute femme doit être respectée et pouvoir se sentir en sécurité dans le métro, son quartier, où qu’elle aille en fait. On ne peut pas s’habituer à ce genre de comportements. Le harcèlement de rue c’est pas normal.