Quand on est ado, physiquement, on passe rapidement de la poupée Barbie à Kim Kardashian, de la console de jeux au Joystick. #mercileshormones. Et ce nouveau de corps, on veut l’utiliser. On joue de notre jeunesse, de notre beauté, de notre santé et on a envie de s’amuser ! Alors au programme : drague, plan cul et sexfriend. Le bon plan ? Vraiment ?
On drague, non pas parce qu’on est raide dingue de la personne, juste parce qu’elle/il est mignon(ne) et l’objectif c’est qu’il/elle finisse dans notre lit. Et toi, t’as combien de points à ton compteur ? On prend, on consomme et on jette, comme si l’autre n’était qu’un sextoy, un moyen de satisfaire nos propres envies. Le fun, le temps d’une nuit qui au levé du jour perdra tout intérêt, de plus en plus tôt, de plus en plus vite. “ C’était cool, on remet ça bientôt ?”. On sait pertinemment qu’il n’y aura pas de bientôt, ni de coup de fil à l’arrivée.
Alors on Upgrade et on décide de passer au sexfriend, parce que ça paraît plus clean et que sur le papier ça paraît être la solution idéale entre le plan cul qu’on ne veut plus et la relation sérieuse qu’on ne veut pas. Certaines règles doivent être respectées. « Free » on avait dit ? Pas tant que ça… ‘Faut bien s’entendre au lit, ‘faut bien s’entendre dans la vie, mais ‘faut SURTOUT pas tomber amoureux. Il y a toujours un truc foireux qui vient foutre le bordel dans ce contrat. Soit on n’est pas assez ami, soit pas assez bon amant, soit on est trop amoureux. La règle des trois qui ne s’applique jamais de manière réciproque.
Tu voulais du fun ? En voilà ! Place à l’ennui du côté du plan cul, aux emmerdes pour les sexfriends et va te démerder avec ça. Bon et maintenant on fait quoi ? On va jeter un œil du côté des relations sérieuses, on va arrêter de considérer le corps des autres et le sien comme un terrain de jeu. On va essayer de connaître la personne avec laquelle on couche. On va vérifier si on peut ENFIN trouver son compte au pieu, s’éclater pour de vrai, pour longtemps, sans se lasser… Et même peut-être, enfin, s’épanouir… Comme nos potes nous l’avaient promis.