Quand on parle de viol, on imagine que ça se passe dans une ruelle sombre en ayant recours à la violence. Non, c’est clair t’es pas ce genre de gars. Sauf qu’un viol se passe le plus couramment dans un lit avec une personne proche de la victime. Peut-être que sans le savoir tu en as déjà commis, ou pourrait en commettre un. Alors pour t’éviter ce genre de connerie qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur ta victime, on t’explique comment ne pas violer une fille.
Si cet article s’adresse en premier lieu aux mecs, il est aussi valable pour les filles !
1. Ne pas la forcer ou l’inciter à boire
C’est le genre de truc auquel on a tendance à penser pour chopper une meuf, parce que quand elle est saoule elle se montre moins difficile. Okay, donc là t’es en train de penser que si elle est sobre (donc si elle a les yeux en face des trous), t’as aucune chance ? Tiens toi au fait que t’as aucune chance dans ce cas. Ca t’évitera de la violer. Parce que coucher avec jusqu’à ce qu’elle fasse un coma éthylique, qu’elle n’ait plus les idées claires, qu’elle ne soit même pas en mesure de consentir, c’est un viol.
L’alcool peut faciliter les rencontres, peut aider à se désinhiber, à être moins timide, certes, mais ne doit pas être utilisé afin de profiter de l’autre. Si tu kiffes une fille, pense plutôt à prendre soin d’elle, à la protéger des éventuels prédateurs et à lui tenir les cheveux si elle vomit. C’est la meilleure chose que tu puisses faire pour elle 🙂
2. Ne pas coucher si l’autre est endormi !
Tu dors avec une meuf qui te plaît et tu as la bonne idée de te rapprocher d’elle. Sauf que si elle dort comment veux-tu qu’elle dise oui, non ou crotte ? Si la personne est inconsciente, tu as recours à la surprise, c’est donc un viol.
Si tu ne peux pas t’empêcher de sauter sur une fille dès que t’es dans un lit, on te conseille fortement de prendre un taxi, le métro ou de demander à une personne de te raccompagner chez toi. Car le fait qu’elle te propose de rester dormir chez elle (par gentillesse) sous prétexte que t’es trop saoul, fatigué ou X excuse pour rentrer chez toi, n’est pas pour autant une invitation pour entrer en elle !
3. « Tu veux ou tu veux pas ? »
Le meilleur moyen pour éviter un viol et éviter tout doute, c’est de lui poser directement la question. Si pour toi, ça paraît évident qu’elle en a envie, ce n’est peut-être pas forcément vrai ! La question peut te sembler un peu con con, mais tu te rendras compte que ça peut s’avérer super utile. Si elle te dit « je sais pas », considère ça comme un non. Ouf ! Tu viens de passer de près à côté de la catastrophe. Si elle te dit oui, c’est nickel ! D’une ça te rassure sur le fait que tu n’es pas en train de faire une connerie et en plus savoir qu’elle a grave envie de toi, c’est excitant.
4. Si elle dit « non », c’est non !
T’as compris ? « non », « stop », « arrête », « j’ai pas envie maintenant », « je préfère pas », « je sais pas » et j’en passe… C’est un signal pour ranger tes mains dans tes poches et ta bite dans ton slip. Il n’y a pas a tortiller du cul, si c’est non, c’est non ! Pas la peine de te vexer, pas la peine de la forcer. Tu l’écoutes et puis c’est tout. C’est la base du respect, la base du consentement tout court.
5. Ce n’est PAS qu’une fellation !
Tu l’as forcé à faire une fellation et tu penses que ce n’est pas très grave parce qu’après tout, ce n’est qu’une fellation ? Le viol ne comprend pas que l’acte de pénétration mais tout acte sexuel.
Donc si elle n’a pas envie de coucher, que ce soit une fellation ou une pénétration c’est la même : elle n’a pas envie.
6. Le sexe n’a pas besoin d’arguments.
Tu lui plais, tu le sens, tu le sais, mais elle ne veut pas coucher. Elle a un mec ou n’est pas encore prête, alors là tu es en train d’essayer de lui expliquer par A + B que ce serait une super bonne idée de le faire ! Si ça te semble normal, en vérité tu es en train d’user de pression morale. Si elle craque, ce n’est pas parce qu’elle le veut bien mais parce que tu l’as harcelé. C’est aussi un viol.
Le viol c’est entre 15 et 20 ans de prison, alors ça vaut le coup de poser la question, non ?