Les IST, on est d’accord pour dire que c’est pas le sujet le plus fun qui existe. Par contre, c’est sûrement un des sujets les plus importants dont on puisse te parler. On n’a pas envie que tu chopes ce genre de trucs, surtout que ça peut être grave, jusqu’à tout bonnement t’envoyer à la morgue. Du coup, on préfère te mettre en garde avec ce top 7 des choses à savoir sur les IST.
1. Il n’y a pas qu’une première fois
Quand on dit « première fois », on pense immédiatement à la première pénétration. Pourtant, ce n’est pas la seule première fois. Le premier baiser, les premières caresses intimes, les premiers rapports oraux, la première pénétration… Ce sont toutes des premières fois. Et malheureusement, elles comptent chacunes leurs risques. Que cela soit un herpès, une infection de la lèvre, des verrues génitales ou le VIH, un rapport, quel qu’il soit, peut être vecteur d’une infection ou d’une transmission. C’est pourquoi on te conseille de faire des dépistages réguliers pour prendre le moins de risques possible.
2. Les conséquences des MST
Quand on dit MST, la plupart des gens pensent immédiatement au SIDA, sûrement à cause de la pandémie dont on parle énormément. Mais le VIH n’est pas la seule IST existante. Pour te rassurer un peu, on pourrait te dire que toutes les IST n’amènent pas à la mort ou l’état de santé critique, même si beaucoup ont effectivement ces effets. Certaines peuvent rendre stériles, d’autres peuvent causer des inflammations génitales, d’autres vont saper ton système immunitaire… On te dira jamais à quel point c’est important de s’en protéger.
3. Pour donner, il faut avoir reçu
Si toi et ton partenaire n’avez encore jamais connu d’expériences sexuelles, il y a très peu de risques que vous soyez en danger. Pour passer une IST, il faut d’abord l’avoir reçue auparavant, exception faite des transmissions intra-utérines, par exemple une mère infectée par le VIH peut la transmettre à son enfant quand elle est enceinte.
4. Les porteurs sains
On peut, si on a déjà eu des relations sexuelles auparavant, être ce que l’on appelle un porteur sain. C’est-à-dire qu’on est porteur de l’infection ou du virus, mais qu’on n’en subit pas les effets. Par contre, un porteur sain peut très bien transmettre le virus ou l’infection avec son/sa partenaire actuel(le), qui pour le coup verra très vite les symptômes se développer dans son organisme. Pour savoir si on est un porteur sain, pas de secret ; il faut se faire dépister.
Certaines maladies mettent du temps avant d’avoir des conséquences visibles, c’est pourquoi il est impossible de savoir sans se faire dépister si nous sommes safes ou non.
5. les méthodes de protection
Là aussi, on ne va vraiment pas être originaux, et on est même sûrs que tu sais déjà ce qu’on va te dire. T’es prêt ? Allez c’est parti ; le préservatif est le seul moyen sûr de se protéger des MST. Pas de muqueuse en contact, pas d’échanges de fluides… Théoriquement, aucun risque. On t’encourage fortement à avoir toujours des préservatifs sous la main quand tu passes du temps avec ton copain/ta copine.
6. La méthode PAF
Alors ça, c’est le truc que tu dois avoir en tête. La méthode PAF, c’est : Préservatif, Attente, Fidélité. Le préservatif pour se protéger, l’attente pour être sûr de soi et connaître les résultats de son dépistage, et fidélité parce qu’être fidèle empêche les risques d’aller attraper une IST ailleurs pour ensuite la refiler à son copain ou sa copine. Retiens bien cette méthode, c’est le mieux que tu puisses faire !
7. Reste conscient et responsable
Un gros truc à éviter, c’est de se lancer dans un rapport quand tu es pas ou peu conscient de ce que tu fais. Tu as fumé(e) un joint, tu es un peu bourré(e)… Laisse tomber. Déjà parce que c’est souvent naze dans ces conditions, et ensuite parce que c’est LA situation où tu as pas mal de chances d’oublier la capote ou de te dire « ouais c’est bon ça vaaaaa » alors que tu ne l’aurais jamais fait en étant sobre. Fais super gaffe, c’est vraiment dans ces cas-là qu’on peut faire de grosses conneries.
Si tu veux t’éclater avec ta copine ou ton copain, il vaut mieux être conscient de tout ça. Pour ta tranquillité d’esprit, note tout ça dans ton esprit. Lis-le, relis-le et re-relis-le s’il le faut (t’as même le droit de le placarder au-dessus de ton lit. On ne se porte en revanche pas garant que tu ne passes pas pour un fou après ça). Tout ça pour dire qu’en matière d’IST, on n’est jamais trop prudent.
