Comment faisait-on l’amour au temps de l’Egypte antique ?

Comment faisait-on l’amour au temps de l’Egypte antique ?

J’étais curieuse de savoir comment on faisait l’amour selon les différentes époques historiques depuis les hommes de Cro-Magnon. Est-ce que les choses ont évolué ou non ? Quelles perceptions avaient-ils de la sexualité à leur époque ? Comment ça se passait au lit ? Et la contraception dans tout ça ?

Pour continuer cette série sur « comment faisait-on l’amour avant » après la période préhistorique, je me suis penchée sur une époque bien éloignée de la nôtre, tant d’un point de vue temporel que culturel. Il s’agit de celle de l’Egypte antique.

 

Grâce à une étude, on a pu déterminer à quelle période ils faisaient le plus souvent l’amour. Contrairement à aujourd’hui où c’est un peu quand on veut, les Égyptiens eux avaient leur saison amoureuse, le sexe étant intimement lié à la fertilité. Suite à la découverte de corps de bébés dans un cimetière près du Caire, les chercheurs ont pu estimer que la période de reproduction était située en été, entre juillet et août. Cette période correspond à la saison fertile, le moment où le Nil était en cru, alors qu’il faisait plus de 40 degrés. C’est plutôt étonnant quand on sait que la chaleur a tendance à faire baisser la libido.

La crue était associée à une période de fertilité des terres, les Égyptiens estimaient donc que la fertilité leur était aussi accordée. Les crues du Nil étaient provoquées par un Dieu égyptien nommé Atum, celui de la création, qui se masturbait. Cela a donné des idées aux Pharaons qui eux-mêmes se masturbaient dans le Nil, perpétuant cette tradition. C’était une façon de montrer leur puissance sexuelle.

On connaît également leur moyen de contraception : la bouse de crocodile mélangé à du miel. La bouse de croco ayant des propriétés acides associée au miel qui est antiseptique, pourrait tuer ou du moins affaiblir les spermatozoïdes. Les femmes en inséraient dans le fond du vagin, bloquant ainsi le col de l’utérus. La variante consistait à broyer des épines d’acacia mélangées à du miel et des dattes : c’était le spermicide de l’époque. Des boules de cuivre ont également été retrouvé dans l’utérus de certaines momies, matière que nous utilisons également aujourd’hui comme contraceptif comme avec le stérilet.

Suite à la découverte d’un papyrus pornographique surnommé « 55 001 », les historiens ont été étonnés de voir pas moins de douze positions sexuelles saugrenues. Il y aurait une « fumigation vaginale » où on voit une femme se parfumer le pubis, des représentations de pénis bien plus grand que la norme (genre pire que dans les pornos d’aujourd’hui) et des positions quasi impossibles. De plus les hommes tiennent quasiment toutes les femmes par leurs cheveux. Les cheveux étaient, paraît-il, quelque chose qui participait à l’érotisme. Rien ne prouve en revanche qu’ils pratiquaient la fellation ou le cunnilingus (en même temps, avec la bouse de croco ça peut se comprendre, hein !)

Les Égyptiens semblaient être avancés sur la vision de la sexualité qui jouait un rôle au sein de la religion. Il ne semblait pas y avoir de tabou, mais ils étaient relativement prudes.

Pour savoir comment on faisait l’amour au temps des Grecs, retrouvez-nous la semaine prochaine pour un nouvel article.

Vous aimerez aussi

Laisser un commentaire